La démocratie passe par les services municipaux

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La mairie, c’est la maison commune. Les parisiens, les usagers doivent s’y sentir chez eux.

La différence est spectaculaire avec “ l’ancien régime ”. A cet égard quel geste symbolique fort que l’installation d’une crècheCIMG1005.JPG pour les enfants du personnel et du quartier à l’Hôtel de ville, dans les anciens appartements du Maire! Et comme est apprécié le fait qu’aujourd’hui l’Hôtel de ville et certaines mairies d’arrondissement reçoivent la population, et pas seulement les notables, à travers de multiples initiatives.


Un incontestable changement s’est opéré dans les rapports que la Ville de Paris entretient
avec l’ensemble des Parisiens. Il traduit la volonté de faire de Paris une ville pour tous ses habitants.

La ville a mis en œuvre des actions diverses pour améliorer, développer et moderniser la relation du service public municipal avec l’usager. Il y a un changement d’échelle évident, notamment pour les parisiens les plus fragilisés. Dans le domaine social, du désintérêt, voire du mépris, pour les populations les plus fragiles sous l’ère Tibéri, nous sommes passés à des actions prioritaires pour renforcer les politiques sociales de la Ville et l’accès pour chacun à ses droits. Et ce dans un contexte politique où les attaques gouvernementales ciblent ces populations et tous les services publics vitaux qui s’y rattachent, aggravant ainsi encore plus leurs conditions de vie.


Au delà des plus fragiles, c’est l’ensemble des parisiens qui sont concernés
 : il y avait urgence à apporter des réponses aux besoins des habitants qui ont souffert pendant de longues années d’équipements publics insuffisants, d’absence de concertation comme d’une non prise en compte de leur diversité; de longues années pendant lesquelles la notion “ d’usagers des services publics ” a été ignorée.

  

Les services publics forment un tout

Il y a aussi, des actions politiques fortes à mener pour permettre aux Parisiens d’avoir accès dans de bonnes conditions aux services publics d’Etat et des entreprises publiques. C’est ce que fait la Ville pour favoriser l’implantation de services de proximité dans les quartiers Politique de la Ville. De même quand nous interpellons l’Etat pour que Paris ne soit pas privé de ses bureaux de poste, de ses enseignants, de ses services de santé etc. C’est être aux côtés des Parisiens que d’animer la mobilisation pour l’ensemble des services publics. Cet engagement doit être fort, clair, visible et se traduire en actes.

D’ailleurs les citoyens perçoivent les services publics municipaux et les autres comme un tout qui doit garantir leurs droits. Et lorsqu’une famille est expulsée de son logement, que les bureaux de poste sont impraticables, que des bailleurs sont incapables d’établir le dialogue avec les usagers, cela rejaillit aussi sur le rapport des usagers à la Mairie, même si cela ne relève pas strictement de sa responsabilité.

 

Pour ce qui concerne nos compétences propres, améliorer les services aux usagers s’est également traduit par une forte déconcentration des services vers les arrondissements.

Ces transferts doivent s’accompagner d’un renforcement des agents dans ces services déconcentrés, au plus près des populations et d’une amélioration des locaux dans les mairies, voire la création d’annexes dans les quartiers.

 

Les agents de la collectivitémanif-egoutiers-2006PICT0058.JPG parisienne

Sans les 46.000 agents de la collectivité parisienne, que se passerait-il en matière de services rendus aux usagers ? 
Ils ont un savoir faire, des compétences, qui souvent sont ignorées par des fonctionnements très hiérarchiques, voire bureaucratiques, qui ont pour conséquence de ne pas être à l’écoute de leurs propositions pour améliorer l’efficacité de leur service et surtout la réponse aux usagers. 

Libérer l’initiative des personnels, faire confiance à leur savoir faire,
 et engager des politiques hardies de formation, c’est la condition d’un saut qualitatif dans le rapport aux usagers.

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